La Commission aménagement du territoire, environnement et développement durable de l’Assemblée provinciale de Kinshasa a effectué, vendredi, une mission d’information à la Clinique kinoise, au cimetière de la Gombe ainsi qu’à la morgue centrale de Kinshasa, dans le but d’évaluer leur situation sanitaire et environnementale.
Conduite par le député provincial élu de Lemba, Steve Mulumba Kongolo, président de ladite commission, cette descente a permis aux élus provinciaux de dresser un état des lieux jugé particulièrement préoccupant dans les trois sites visités.
À l’issue de l’inspection, Steve Mulumba a fait état de nombreuses insuffisances.
« Nous avons constaté une clinique vétuste et insuffisamment équipée, un cimetière officiellement fermé mais toujours utilisé pour des inhumations privées, ainsi qu’une morgue centrale confrontée à des infrastructures dégradées et à des conditions de travail extrêmement difficiles », a-t-il déclaré.
Selon lui, ces dysfonctionnements posent de sérieux problèmes tant sur le plan de la santé publique que sur celui de la gestion environnementale, dans une ville confrontée à une forte pression démographique.

Le président de la Commission a réaffirmé l’engagement de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, à travers sa commission, à mener un plaidoyer auprès des autorités compétentes afin d’obtenir la réhabilitation des infrastructures, l’amélioration des conditions de travail du personnel et la mise en œuvre d’actions concrètes pour assainir et moderniser ces sites.
Il a également souligné que cette visite d’inspection marquait le début d’une série de descentes de terrain qui conduiront les députés provinciaux, accompagnés d’experts du secteur de l’environnement et de la santé, dans d’autres hôpitaux, morgues et cimetières de la capitale.
L’objectif final, a-t-il précisé, est de permettre à l’Assemblée provinciale de disposer de données fiables en vue de formuler des recommandations pertinentes, d’exercer son rôle de contrôle parlementaire et de contribuer à l’amélioration durable des conditions sanitaires et environnementales à Kinshasa.
Dieumerci Diaka






