Le ministre provincial de la Santé de Kinshasa, Dr. Patricien Gongo, a officiellement interdit aux bourgmestres de délivrer des autorisations d’ouverture pour les établissements de soins de santé et les structures pharmaceutiques.
Selon une note circulaire émise en début de semaine, cette compétence est désormais réservée exclusivement au ministère provincial de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévoyance sociale.
Dr. Gongo a précisé qu’il est le seul habilité à accorder ces autorisations pour les hôpitaux, centres de santé, cabinets médicaux, ainsi que les structures pharmaceutiques dans la ville-province de Kinshasa. Cette décision vise à mieux encadrer la prolifération des établissements de santé, particulièrement ceux qui ne respectent pas les normes établies, et à renforcer la sécurité sanitaire.
Dans cette même optique, le ministre a également annoncé mercredi que des fermetures seraient prochainement ordonnées pour les structures de santé et établissements pharmaceutiques jugés non conformes.
L’objectif de ces mesures est d’assainir le secteur de la santé, de réguler l’ouverture des établissements et de mettre en place un système de contrôle strict pour garantir la protection et la sécurité des habitants de Kinshasa.
Jevic Ebondo (stagiaire)