Plusieurs provinces en République démocratique du Congo restent touchées par Monkeypox, une maladie virale connue aussi sous le nom de la variole de singe.
Dans ce cadre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut s’impliquer dans la lutte contre cette maladie, en particulier aidant les provinces de l’Équateur et celle de la Tshopo, parmi les plus touchées à endiguer la maladie.
Dans ce projet d’un semestre, l’OMS tient à multiplier la surveillance, renforcer la prise en charge médicale et psychosociale des malades de M-Pox dans ces deux entités. Le sous-bureau de l’OMS à Mbandaka, chef-lieu de l’Équateur a affirmé avoir déjà reçu 1 million de dollars américains de l’USAID.
C’est dans cette optique, que cette organisation a remis 66 kits des médicaments adéquats à la division provinciale de la santé. Doivent être également remis, les intrants de prélèvement des examens au laboratoire, les médicaments contre les infections les moyens de transports, ainsi que de communication.
Dans les 18 zones de santé de la province de l’Ésuateur, la situation épidémiologique actuelle fait état 4.689 cas confirmés dont 270 décès. Les enfants de moins de 15 ans sont les plus touchés en l’espace de 6 mois a précisé la direction provinciale de la santé. Le docteur Nicole Kumbolani, médecin cheffe de division de santé de l’Équateur a indiqué que c’est une situation que ces chiffres sont du mois de janvier 2024 à ce jour.
La province de l’Équateur présente également un taux de prévalence de 9 %, le plus élevé que toutes les autres provinces de la RDC, a de son côté soutenu le docteur Didier Mbula Ibenge, le ministre provincial de la Santé, lors du lancement de ce projet à Mbandaka le lundi dernier. Il a invité tous les prestataires de la santé à la collaboration avec la communauté et les partenaires du ministère de la santé pour vaincre cette épidémie de variole de singe.
Giscard Havril Mane