Le président Félix Tshisekedi a demandé au gouvernement d’étendre la Couverture santé universelle (CSU) dont la première phase, consacrée à la gratuité des accouchements et des soins néonatals, a été lancée en septembre dernier à Kinshasa et dans quelques provinces.
Vendredi dernier en Conseil des ministres, le chef de l’État congolais a émis le vœu de voir l’Exécutif national « consacrer toute son énergie pour garantir une bonne santé pour tous à travers ce programme de Couverture santé universelle ».
L’extension voulue par Tshisekedi devrait concerner, dans un premier temps, le renforcement du programme de la gratuité, déjà en vigueur, et le rendre disponible dans toutes les 26 provinces du pays. Dans un deuxième temps, le gouvernement est censé « lancer le paquet de services et soins de base du système de la CSU ».
Pour réussi le pari, le président Tshisekedi a proposé une phase d’implémentation avec les militaires, les policiers, les agents publics de l’Etat et les couches défavorisées.
Entre-temps, un mécanisme sera mis sur pied afin de « dégager les ressources nécessaires » à la mise en œuvre de ce programme, dont le financement est voulu contributif dans notre pays. Dans cet élan de solidarité, le président de la République a demandé au Premier ministre de réunir les ministres de l’Intérieur, de la Défense nationale, de la Fonction publique, du Budget, des Finances, de la Santé et du Travail « afin de définir les modalités pratiques ».
Déjà, la pays s’est dotée, depuis quelques jours, de sa toute première Carte nationale d’assurance maladie, véritable sauf-conduit dans la mise en place de la Couverture santé universelle.
Djesany Sundi