L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié, lundi, une note contenant une série de nouvelles recommandations aux Etats touchés par la variole du singe (Mpox).
Elle a notamment encouragé ces pays à lancer des plans de vaccination contre le Mpox dans les zones où des cas sont apparus, en ciblant les personnes à risque élevé. Parmi ces personnes, des contacts des cas, les enfants, les travailleurs de santé et le personnel soignant.
L’agence onusienne a demandé aux mêmes pays d’établir ou de renforcer les accords de collaboration transfrontalière concernant la surveillance et la gestion des cas suspects de Mpox. Cela, a-t-elle souligné, devra impliquer notamment la communication d’informations épidémiologiques aux voyageurs et aux entreprises de transports.
Sur ce point, l’OMS a précisé que ces mesures doivent être mises en œuvre sans recourir à des restrictions générales sur les voyages et le commerce qui auraient un impact inutile sur les économies locales, régionales ou nationales.
Dans la même note, cette organisation du système des Nations-Unies a appelé les pays touchés à mettre en place ou à renforcer les dispositifs de coordination des interventions d’urgence, à améliorer la surveillance de la maladie et son dépistage, à former le personnel de santé sur le Mpox et à lutter surtout contre la stigmatisation liée à la maladie.
Déclaré urgence sanitaire mondiale, Mpox est presque dans tous les coins de la planète. Le Pakistan et la Suède ont annoncé leurs premiers cas alors que 17 pays africains sont déjà proie de cette épidémie. Des milliers des cas de Mpox ont également été signalés en Amérique du Nord.
Japhet Mukoko (stagiaire)