Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont alerté jeudi sur la circulation possible d’un sous-type du virus mpox chez les voyageurs ayant séjourné en RDC.
Désigné Clade I, ce variant du virus mpox, mieux connu comme variole de singe, est plus infectieux et entraîne des infections plus graves, comparé à un autre sous-type appelé Clade II.
La sonnette d’alarme de CDC s’adresse aux cliniciens et aux services de santé. Le mois dernier, l’Organisation mondiale de la santé a rapporté 12 569 cas suspects de mpox dont 581 morts en RDC de janvier au 12 novembre.
La maladie a été signalée pour la première fois chez l’homme en 1970 en RDC. Elle se caractérise par des éruptions cutanées et peut s’accompagner de poussées de fièvre.
Auparavant, il était admis que les deux types de mpox se propageaient principalement par contact étroit entre humains après s’être répandus à partir d’un animal infecté par des morsures, des égratignures, la chasse ou la cuisine.
Récemment, des preuves ont montré pour la première fois que Clade I peut être transmis par contact sexuel et principalement chez les hommes gays, bisexuels et autres qui ont des relations sexuelles avec des hommes.
Il s’est avéré être le principal mode de transmission de la souche la moins mortelle qui a éclaté dans le monde l’année dernière. Pourtant, la transmission peut aussi s’opérer par le biais d’objets contaminés.
Djo Kabika