Un cas de monkeypox, autrement appelée la variole de singe, est confirmé dans la province du Sud-Kivu.
Ce tout premier cas a été enregistré dans la commune d’Ibanda à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires de la division provinciale de la santé, à l’issue des examens de laboratoire.
Le médecin chargé de la communication de la division provinciale de santé, le Dr. Claude Bahizire a précisé qu’un autre cas suspect a été identifié dans le territoire de Walungu et deux autres à Kamituga dans le territoire de Mwenga. Cependant, 15 cas contacts sont déjà en quarantaine, a-t-il indiqué.
« Il y a un danger car c’est une maladie très contagieuse et virale. Les cas suspects et les contacts sont sous surveillance en quarantaine. La personne malade commence par la fièvre, des tâches rougeâtres ou des boutons avec des liquides sur la peau. La population doit être prudente », a déclaré à la presse le responsable de communication provinciale.
Le Dr. Bahizire a rassuré que des mesures ont été prises par la division provinciale de la santé pour s’occuper de cette situation.
La variole de singe se transmet d’un animal malade vers un homme et de l’homme malade à l’homme sain. Elle se manifeste par l’apparition sur la peau des boutons remplis d’un liquide sur tout le corps y compris le cuir chevelu. Son traitement est symptomatique. Il n’existe pas encore vaccin contre cette maladie.
En août dernier, des cas de la variole de singe étaient enregistrés à Kinshasa et dans le territoire de Kahemba, en province du Kwango.
Giscard Havril Mane