Les États-Unis ont dénoncé, ce samedi, l’escalade de la violence à Uvira, dans l’Est de la République démocratique du Congo, accusant directement le Rwanda de violer les accords de paix récemment signés à Washington.
Dans un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter), le secrétaire d’État américain Marco Rubio a condamné les actions de Kigali, les qualifiant de « violation flagrante » des engagements pris sous la médiation américaine.
« Les États-Unis prendront des mesures pour garantir le respect des promesses faites au président », a déclaré Marco Rubio.
Rwanda's actions in eastern DRC are a clear violation of the Washington Accords signed by President Trump, and the United States will take action to ensure promises made to the President are kept.
— Secretary Marco Rubio (@SecRubio) December 13, 2025
Les autorités congolaises estiment que le président Paul Kagame a « tourné le dos aux accords de Washington moins d’une semaine après leur signature », compromettant ainsi, de manière intentionnelle, les efforts diplomatiques du président Donald Trump visant à rétablir la paix durable dans l’est de la RDC. Kinshasa appelle, à ce titre, à des sanctions internationales contre Kigali.
Près d’une semaine après la signature des accords de paix et de coopération économique entre la RDC et le Rwanda à Washington, l’armée rwandaise, en connivence avec les rebelles de l’AFC/M23, a lancé une offensive d’envergure sur la ville d’Uvira, selon les autorités congolaises.
Le bilan communiqué par Kinshasa fait état d’au moins 413 morts et de plus de 200 000 personnes déplacées, aggravant une situation humanitaire déjà critique dans cette partie du Sud-Kivu.
Jevic Ebondo






