Plus de 1 000 civils ont perdu la vie depuis 2022 dans le conflit Mobondo, sans compter les pertes enregistrées parmi les forces de défense et de sécurité. C’est le bilan partiel dressé ce week-end par l’armée congolaise dans l’axe opérationnel Bagata-Kwamouth.
Le rapport met en lumière les lourdes conséquences de cette crise intercommunautaire, notamment pour les femmes et les enfants.
« Nous avons rencontré des femmes victimes de violences de toutes sortes. Chacune d’elles porte en elle une histoire marquée par des scènes d’horreur dignes d’un film hollywoodien », a déclaré le capitaine Anthony Mwalushay, porte-parole des opérations Ngemba.
De nombreuses violations des droits humains, dont des violences sexuelles basées sur le genre, ont été documentées par l’armée congolaise, des organisations de la société civile et des ONG de défense des droits de l’homme.
« Les auteurs directs et indirects des massacres perpétrés depuis 2022 dans l’ex-grand Bandundu devront répondre de leurs actes devant les juridictions nationales et internationales. Aucun crime ne restera impuni », a affirmé le capitaine Mwalushay.
Profondément préoccupée par ces atrocités, l’armée congolaise réaffirme sa détermination à éradiquer ce phénomène et appelle la justice, tant nationale qu’internationale, à ouvrir des enquêtes afin que les coupables soient poursuivis et sanctionnés avec la plus grande rigueur.
Hugo Matadi