Lors de la session du Conseil de Sécurité des Nations Unies, convoquée à la demande de la République Démocratique du Congo en raison de l’escalade de l’insécurité dans l’Est du pays, la France a plaidé pour des mesures fermes contre le Rwanda et le mouvement rebelle M23.
Le représentant français au Conseil a désigné le Rwanda comme un acteur clé soutenant activement le M23, tout en qualifiant les attaques contre la MONUSCO de crimes de guerre. La prise de Sake et l’encerclement de Goma par le M23, grâce au soutien présumé des Forces de Défense du Rwanda, ont été pointés comme des événements aggravant la situation humanitaire et sécuritaire au Nord-Kivu.
« La situation est grave, et ce conseil doit prendre des mesures adéquates. Nous condamnons fermement l’offensive menée par le M23 avec le soutien actif du Rwanda », a-t-il indiqué.
La France a insisté sur le fait que la présence de forces militaires étrangères sur le territoire congolais contre la volonté de Kinshasa constitue une violation de la Charte des Nations Unies. Elle a demandé au M23 de se retirer des territoires congolais occupés et le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais.
La majorité des membres du Conseil ont réitéré leur soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la RDC. Les violations par les forces rwandaises et l’escalade de la violence ont été unanimement condamnées.
En appelant à préserver la vie des populations civiles et les efforts de paix, la France a réaffirmé qu’il n’existe aucune solution militaire à ce conflit, soulignant l’urgence d’une réponse internationale concertée.
Hugo Matadi