À Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, trois agents de santé ont été tués depuis janvier alors qu’ils s’occupaient des déplacés.
Ce bilan a été dressé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et révélé lundi en marge de la célébration de la journée mondiale de l’aide humanitaire.
L’OMS a confirmé avoir enregistré, pour la même période, neuf attaques visant des lieux occupés par les agents de santé à Goma avec un bilan de plus de cinq personnes blessées.
Goma, depuis la réactivation du M23, accueille des milliers des déplacés qui fuient les affrontements armés dans divers coins du Nord-Kivu.
Ces déplacés installés à Goma sont estimés à plus de 600 000.
Installés dans des camps, ces déplacés manquent de tout ou presque et ont constamment besoin de l’aide humanitaire
À ce jour, les populations déplacées de Goma sont vulnérables à la rougeole, au choléra, paludisme et à la variole du singe.
Japhet Mukoko (stagiaire)