Un jeune homme du nom de Shagali Rushingwa a été tué dans la nuit de vendredi à samedi dans le quartier Ndosho, à Goma, par des hommes armés vêtus de tenues militaires. Ce crime brutal a profondément bouleversé sa famille, notamment son épouse, avec qui il venait tout juste de se marier.
Quelques heures après ce drame, un autre corps sans vie a été retrouvé près de l’Université libre des Pays des Grands Lacs (ULPGL). La victime, dont l’identité reste inconnue, avait la tête enroulée dans un sachet, laissant présager un assassinat prémédité, selon des témoins sur place.
Ces deux événements macabres illustrent la dégradation continue de la situation sécuritaire à Goma, où les cas d’assassinats, de kidnappings et d’agressions armées sont devenus quasi quotidiens. La population, déjà éprouvée par les conflits et les difficultés économiques, vit dans la peur constante.
Alors que la ville reste sous occupation du M23/AFC et de l’armée rwandaise, les habitants déplorent l’incapacité des forces présentes à assurer leur sécurité. Ils appellent les nouvelles autorités à prendre des mesures urgentes pour restaurer l’ordre et protéger les civils.
Hugo Matadi