Les tensions entre Kinshasa et Kampala ont pris une nouvelle tournure après les déclarations de Muhoozi Kainerugaba, fils du président ougandais Yoweri Museveni et chef des forces de défense ougandaises. Dans un tweet, Muhoozi a lancé un ultimatum aux « mercenaires blancs » présents à Goma et Sake, leur demandant de quitter le territoire congolais.
Ces déclarations ont provoqués une réaction du gouvernement congolais, qui a convoqué, le 18 décembre, Matata Tawara, chargé d’affaires ougandais à Kinshasa, afin d’obtenir des clarifications.
Quelques jours plus tard, deux figures politiques congolaises, Joseph Kabila et Moïse Katumbi, se sont exprimés sur la situation.
Rencontrés à Addis-Abeba, en Éthiopie, les deux opposants ont publié un communiqué déplorant la prolifération de forces illégales et étrangères sur le sol congolais, incluant mercenaires et troupes étrangères.
Dans leur communiqué, Kabila et Katumbi appellent le régime actuel à prendre des mesures fermes pour mettre fin à cette présence étrangère. Ils insistent sur la nécessité de respecter et finaliser les accords de Nairobi et de Luanda, qui visent à restaurer la paix dans l’Est de la RDC.
Japhet Mukoko