Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, reconnaît que les processus de Doha et de Washington, bien qu’importants, « n’ont pas changé grand-chose sur le terrain ».
Lors d’une conférence de presse conjointe mardi avec Maxime Prévôt, le chef de la diplomatie belge, Vital Kamerhe a souligné l’impératif d’élargir la dynamique en y associant davantage d’acteurs, notamment africains et européens, afin de bâtir une démarche véritablement globale.
Le président de l’Assemblée nationale a toutefois salué la diplomatie belge qui, selon lui, a défendu « sans fioritures et sans ambiguïté » la cause congolaise face au Rwanda.
De son côté, Maxime Prévôt a réitéré « le soutien indéfectible » de son pays au processus de paix, en insistant sur l’importance des discussions de Washington et de Doha. Son déplacement à Kinshasa visait notamment à identifier, avec les institutions congolaises, les leviers nécessaires pour renforcer ces pourparlers.
Le chef de la diplomatie belge a en outre promis un appui technique aux réformes stratégiques dans les domaines du développement et de la sécurité, soulignant le rôle clé du Parlement congolais dans la consolidation des acquis. Il a enfin rappelé que la Belgique mène un lobbying actif pour replacer la question congolaise au centre des débats européens.
Giscard Havril Mane