La coordination provinciale de la société civile Forces vives du Nord-Kivu se dit préoccupée de la détérioration de la situation sécuritaire à l’Est de la RDC depuis la reprise des violents combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23, jeudi 20 octobre dernier.
Cette situation, selon elle, est à l’origine des dégâts humains et matériels « incalculables ».
Dans un communiqué, cette structure estime que « les crimes odieux commis par l’armée rwandaise camouflée sous le label M23 en territoire de Rutshuru, nécessitent une attention particulière du gouvernement de la RDC et de la communauté internationale ».
La société civile estime que le Rwanda n’est pas disposé à arrêter de perpétrer des crimes à l’Est de la RDC. Cela, soutient-elle, ouvre un sérieux débat sur l’urgence de revoir les relations avec le Rwanda.
Le bureau de la coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu recommande au Président de la République de :
– demander à l’Assemblée nationale et au Sénat de statuer sur la suspension momentanée des relations diplomatiques avec le Rwanda par l’expulsion de son ambassadeur ;
– ordonner au gouvernement d’apporter dans l’urgence l’aide humanitaire pour sauver les vies des personnes déplacées dont le nombre vient de doubler ou même tripler du fait de la guerre menée par le Rwanda en territoire de Rutshuru.
Fidèle Kitsa