La Coordination de la société civile du Nord-Kivu est loin d’être enchantée par la trêve humanitaire négociée par les États-Unis pour marquer une pause dans les affrontements armés entre les FARDC et les rebelles du M23.
Cette trêve humanitaire, prolongée pour 15 jours supplémentaires, apparaît aux yeux de cette organisation comme « une distraction pure et simple ».
C’est aussi, de son avis, une « machination des agresseurs, des pays qui les soutiennent et des multinationales », imaginée dans le but d’« endormir le peuple congolais ».
Dans un communiqué publié samedi, la Coordination de la société civile du Nord-Kivu, province victime des exactions des M23 qui contrôlent plusieurs de ses localités, a appelé le gouvernement et le peuple congolais à la « vigilance ».
Elle a aussi recommandé au gouvernement de donner des moyens conséquents aux FARDC afin de déloger ces rebelles des zones sous leur contrôle.
Mercredi, le Département d’État américain a salué la nouvelle prolongation de la trêve humanitaire de 15 jours, entre les Forces armées de la RDC et les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise.
Cette trêve humanitaire de deux semaines engage les parties au conflit à faire taire leurs armes, à permettre le retour volontaire des personnes déplacées et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entrave aux populations vulnérables.
La première trêve de deux semaines en vigueur depuis le 5 juillet dernier a pris fin le 19 juillet.
Dieumerci Diaka






