Le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) n’accorde pas du crédit aux déclarations du coordonnateur de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), Corneille Nangaa, qui ne cesse d’affirmer que l’objectif de la rébellion du M23 est d’arriver jusqu’à Kinshasa et renverser le régime de Félix Tshisekedi.
« C’est du bluff typique de cette situation, a affirmé Antonio Guterres dans un entretien accordé au média France 24. Ce serait quelque chose d’inacceptable ».
Pourtant, malgré les appels de la communauté internationale à la desescalade, la rébellion du M23 continue son avancée dans l’est du pays.
Le dimanche, le M23, soutenu par l’armée rwandaise, avait pris officiellement possession de la ville de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu. Cela, trois semaines après s’être emparée de Goma, capitale du Nord-Kivu.
Dans un message sur X, Antonio Guterres appelle au dialogue. Sauf que le gouvernement congolais ne souhaite pas, jusqu’ici, négocier directement avec la rébellion qu’il qualifie de groupe terroriste. Mais ses négociations avec le Rwanda est aussi dans l’impasse depuis l’échec de la signature d’un accord le 15 décembre à Luanda entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
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