Les victimes de la guerre dite de « six jours » à Kisangani, dans la province de la Tshopo, disent attendre toujours réparation après le premier versement par l’Ouganda de la somme de 65 millions de dollars à titre de dommages et intérêts.
En 2000, la ville de Kisangani a été le théâtre d’affrontements entre les armés rwandaise et ougandaise pendant six jours. L’on a déploré au moins 10.000 morts.
En 2022, la Cour internationale de justice avait condamné l’Ouganda à payer chaque année de 65 millions de dollars américains pendant cinq ans aux victimes, en guise de réparation.
Malgré les premiers versements qui ont eu lieu, Aline Engbé, porte-parole des associations qui militent pour la réparation de ces victimes, dit être toujours dans l’attente.
Par ailleurs, elle déplore le fait que les chefs militaires rwandais et ougandais impliqués dans ce carnage, sont toujours libres.
Quant à l’usage de ces fonds, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, avait souligné que ce compte ne pourra être actionné qu’après l’opérationnalisation effective du fonds spécial de réparation et de l’indemnisation aux victimes et activités illicites de l’Ouganda en RDC, ou à leurs ayants droits.
L’Ouganda doit payer en tout, 325 millions de dollars aux victimes.
Dieumerci Diaka






