L’Ong congolaise la Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV) estime que les accords de Doha et de Washington ont affaibli la Résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations.
Directeur exécutif de la VSV, Rostin Manketa,
qui intervenait lundi 15 décembre à la « soirée droits de l’homme » que son organisation organisait à Kinshasa en collaboration avec l’Ong internationale Diakona avec le soutien de la Suède, a toutefois reconnu que ces deux accords signés le 15 novembre à Doha et le 4 décembre à Washington sont « salvateurs ». Mais, ils ne font pas mention de la Résolution signée en février 2025 au Conseil de sécurité, laquelle « exige sans embases le retrait immédiat des troupes rwandaises de la RDC ».
Le 10 décembre, la prise de la ville d’Uvira par les mêmes troupes rwandaises qui étaient censées quitter le territoire congolais a été perçue comme un revers des accords récemment signés.
« La VSV salue les différentes initiatives de paix en faveur de la RD Congo mais est au regret de noter que la communauté internationale fait plus de déclarations certainement très importantes mais qui malheureusement ne sont pas suivies d’actions concrètes et contraignantes à l’égard des auteurs des crimes et des violations massives et graves des droits de l’homme perpétrées en RDC », fait remarquer la VSV.
Cette « soirée des droits de l’homme » a été organisée dans le cadre du projet « promotion et protection des droits humains pour une vie dans la dignité » mis en œuvre par la VSV avec l’appui financier de l’ambassade de Suède à travers l’Ong Diakona. Elle a aussi connu la participation du représentant de l’ambassadeur de Suède et du directeur du Bureau conjoint des Nations-Unies pour les droits de l’homme (BCNUDH).
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