Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont condamné le massacre perpétré dans la nuit du 26 au 27 juillet par les terroristes islamistes des ADF (Allied Democratic Forces) à Komanda, une localité située à environ 75 kilomètres au sud de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
Dans un communiqué transmis à la presse, le lieutenant Jules Ngongo Tshikudi, porte-parole de l’armée en Ituri, indique que les assaillants ont ciblé des fidèles réunis pour une veillée de prière dans une église catholique, tuant une quarantaine de civils et blessant plusieurs autres.
« Pourchassés en profondeur et traqués en permanence par les FARDC et l’UPDF dans les territoires d’Irumu et de Mambasa, ces terroristes ont choisi de se venger sur des populations innocentes et sans défense, dans le but de semer la terreur et de détourner l’attention de l’opération conjointe FARDC-UPDF », a-t-il expliqué.
Face à ce drame, les FARDC ont présenté leurs condoléances aux familles endeuillées et réitéré leur engagement à poursuivre sans relâche les groupes armés jusqu’à leur neutralisation complète. L’armée appelle également la population à rester vigilante et à signaler tout mouvement suspect.
Cette attaque a provoqué un afflux massif de déplacés vers Bunia, où les habitants demandent aux autorités de renforcer la sécurité, notamment pour assurer le bon déroulement des examens d’État.
Ce nouveau carnage rappelle celui de septembre 2021, lorsque les ADF avaient tué plusieurs civils dans le quartier Buliki, au sud de Komanda.
Héritier OGoba