Les activités socio-économiques sont paralysées depuis ce mercredi à Mambasa, à la suite d’un mot d’ordre lancé par la société civile Forces vives, qui a décrété trois journées de « ville morte » pour protester contre l’escalade de la criminalité urbaine dans la région.
Dans un mémorandum adressé à l’administrateur policier du territoire, cette plateforme citoyenne dénonce la multiplication des attaques perpétrées par des hommes armés non identifiés et exige des mesures urgentes pour rétablir la sécurité.
Magasins, boutiques, stations-service, marchés et transports en commun sont restés fermés pour cette première journée. Le trafic routier a également été fortement réduit sur les axes reliant Mambasa à Biakato, Lolwa, Niania et Nduye.
La mobilisation a été marquée par une marche pacifique, au cours de laquelle les manifestants ont exigé le départ immédiat du responsable local de l’Agence nationale de renseignements (ANR).
Quelques heurts mineurs ont éclaté dans l’après-midi entre de jeunes manifestants et la police dans les quartiers Mirindi et Centre, avant que les forces de l’ordre ne procèdent au retrait des barricades érigées sur certaines artères.
Selon la coordination de la société civile, cette action vise à obtenir un changement dans la gestion sécuritaire locale et à restaurer la confiance des habitants.
Dieumerci Diaka