La Mission d’observation des Nations-Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO), citée par l’Agence France Presse (AFP), a pris des « mesures fortes » contre 9 casques bleus déployés à Béni, au Nord-Kivu, dans une affaire d’exploitation et de violence sexuelles.
En effet, le 1er octobre, huit casques bleus de nationalité sud-africaine ont été arrêtés et, une semaine plus tard, un officier (dont la nationalité n’a pas été révélée) a été suspendu, selon des documents internes de la MONUSCO consultés par l’AFP.
Mercredi dans la soirée, la mission onusienne a réagi à travers un communiqué dans lequel il condamne fermement de tels comportements indignes du personnel des Nations-Unies.
Elle a promis d’appliquer la politique de tolérance zéro du secrétaire général, António Guterres.
« Les mesures prises incluent la suspension, la détention et le confinement des Casques bleus concernés », ajoute la MONUSCO.
Cet événement est, sans doute, une tâche d’huile sur les relations déjà très tendues entre la Monusco et gouvernement congolais qui l’accuse d’inefficacité face aux groupes armés rebelles à l’est du pays .
En septembre, Kinshasa a plaidé auprès du Conseil de sécurité de l’ONU pour l’accélération dès le mois de décembre prochain du retrait la mission onusienne présente dans le pays depuis plus de deux décennies.
Djo Kabika