La rencontre entre le président congolais et son homologue rwandais sous la médiation du chef de l’État français a accouché d’un engagement, à en croire le communiqué final.
Les deux chefs d’État ont « convenu d’agir de concert pour obtenir au plus vite le retrait du M23 des localités occupées », peut-on lire.
Le retrait du M23 devrait faciliter le retour des déplacés de guerre de ces localités à leur domicile, avec l’appui des Nations-Unies et de leurs partenaires de l’Union africaine, de la Communauté de l’Afrique de l’Est et de la Conférence sur la région des Grands lacs (CIRGL).
Ils ont également convenu d’intensifier leur coopération pour lutter contre l’impunité et mettre un terme à l’action des groupes armés dans la région des Grands Lacs, dont les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).
Intervenant mardi à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le président congolais Félix Tshisekedi avait dénoncé l’agression rwandaise sur le sol congolais, à travers le M23.
Moïse Esapa