Le Conseil de la jeunesse de Goma et Karisimbi a documenté 30 cas de morts violentes entre le 25 avril et le 10 mai 2025, dans un rapport de monitoring publié vendredi.
Cette situation illustre une montée inquiétante de l’insécurité dans plusieurs quartiers de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, actuellement sous occupation des rebelles du M23/AFC appuyés par l’armée rwandaise.
D’après les données recueillies, 15 victimes ont été tuées par arme à feu, 9 corps sans vie ont été découverts, 3 cas relèvent de la justice populaire et 2 personnes se sont suicidées.
« Ces actes sont attribués à des éléments assimilés aux rebelles du M23/AFC, mais aussi à des bandits récemment sortis de la prison centrale de Munzenze et à des Wazalendo incontrôlés », précise le rapport.
En plus de ces meurtres, la même période a enregistré 110 cas de cambriolages, soit une moyenne de 10 maisons visitées par nuit. Le Conseil de la jeunesse dénonce une situation d’insécurité persistante et appelle à une réaction urgente des autorités pour protéger la population.
Dieumerci Diaka