Depuis le 5 septembre, des écoliers et élèves ont repris le chemin de l’école sur l’ensemble du pays, sauf dans certaines entités du territoire de Rutshuru notamment à Bunagana, cité contrôlée il y a plus de 3 mois par des rebelles du M23.
Cette situation est aussi vécue dans d’autres établissements scolaires primaires et secondaires situés dans les localités des groupements Jomba, Gisigari et Bweza, également sous occupation des rebelles du M23.
Des enfants et leurs parents avaient fui des combats dans ces entités. Des écoles sont depuis restées fermées. Des déplacés sont signalés en Ouganda voisin, à Rutshuru centre et à Nyiragongo.
A en croire le Sous-proved de la Sous-Division de l’EPST Rutshuru III, Théophile Sebidega, au moins 40 écoles sont jusqu’à ce jour fermées, soit 15 du secondaire et 25 du niveau primaire.
Il estime que cela risque de constituer un retard aux enseignants, écoliers et élèves par rapport au calendrier scolaire.
Il plaide pour le retour de la paix et la sécurité dans cette partie du pays pour faciliter le bon déroulement de l’année scolaire.
Par ailleurs, dans certaines écoles de Rutshuru centre et de Nyiragongo, des activités scolaires ne sont pas dispensées comme il se doit suite à des populations déplacées venues des localités sous occupation des rebelles du M23.
Les responsables des établissements scolaires plaident pour la délocalisation de ces déplacés pour faciliter aux enfants de bien assimiler les matières.
La situation sécuritaire demeure volatile à Rutshuru avec des rebelles du M23 qui continent à regner en maître dans certains coins en y commettant des exactions notamment des tueries, des viols, vols et autres occasionnant ainsi le déplacement massif de la population.
Fidèle Kitsa
