La société civile forces vives du Nord-Kivu a annoncé le mardi des actions de masse à partir du début février sur toute l’étendue de la province.
Il s’agira notamment des grèves générales, des sit-in devant les représentations des Nations-Unies, ambassades et institutions de la RDC, des peintures sur des murs des clôtures et des maisons le long des grandes artères, la désobéissance fiscale et la mobilisation de la population pour aller à Rutshuru en vue de libérer le pays des mains des agresseurs.
La société civile du Nord-Kivu s’indigne de la dégradation de la situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu caractérisé par l’activisme des groupes armés locaux et étrangers dont le M23 soutenu par le Rwanda.
Dans un mémorandum rendu public ce mardi 31 janvier à Goma, ces forces vives disent noter avec déception l’«ambiguïté» avec laquelle les pays de l’EAC et l’Union africaine dans la résolution de la crise entre le Rwanda et la RDC. Elles dénoncent des « engagements fermes » pris à travers le mini-sommet des chefs d’Etat de Luanda “foulés aux pieds par le Rwanda”.
Par rapport à l’attaque de l’avion de chasse Sukhoï 25 à Goma par l’armée rwandaise il ya quelques jours, la société civile fait savoir que « cet acte prouve que le Rwanda avait l’ultime objectif de rendre en cendre la ville très peuplée de Goma sous le regard impuissant de la MONUSCO et de l’EAC.
C’est depuis le début de l’année dernière que des rebelles du M23 avaient repris leur activisme dans le territoire de Rutshuru. Actuellement, ils contrôlent trois territoires du Nord-Kivu à savoir Rutshuru et une partie de Masisi et Nyiragongo.
Fidèle Kitsa