La société civile Forces vives du Nord-Kivu appelle la population à se préparer pour des actions pacifiques de grande envergure visant à demander le retour de la paix et la sécurité.
A travers un communiqué, elle dit ne pas comprendre comment les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) n’ont plus lancé des attaques contre les positions des « envahisseurs » et se contentent de jouer à la défensive devant des attaques sporadiques que les rebelles du M23 orientent vers les positions de l’armée congolaise.
Cette structure indique avoir constaté « avec consternation » que le gouvernement congolais a opté pour un cessez-le-feu unilatéral alors que l’ennemi a déjà conquis plusieurs entités à l’instar de Bunagana, il y a près de 3 mois.
« Ces rebelles s’adonnent aux pillages des biens dans des maisons, dans des boutiques et des vivres dans les champs », déplore-t-elle.
La société civile appelle par ailleurs le président de la République à ordonner urgemment des offensives contre le M23.
« Dépassant la date du 15 septembre 2022 sans combattre et libérer Bunagana et d’autres entités qui sont entre les mains de l’agresseur, la société civile se réserve le droit d’amener toute la population du Nord-Kivu à organiser des manifestations pacifiques de grande envergure allant jusqu’aux lignes des fronts pour aller combattre et libérer les espaces occupés par les militaires RDF/M23 », prévient la société civile Forces vives du Nord-Kivu.
Le président Tshisekedi est également appelé à convoquer dans un bref délai la table ronde promise pour statuer sur la levée de l’état de siège et les alternatives sécuritaires à mettre sur pied pour restaurer la paix et la sécurité dans la province du Nord-Kivu.
C’est depuis le mois de mars dernier que des combats entre les rebelles du M23 et les FARDC ont éclaté dans le territoire de Rutshuru occasionnant des déplacements massifs de la population vers l’Ouganda voisine et d’autres vers la ville de Goma et le territoire de Nyiragongo.
Fidèle Kitsa