La société civile Forces vives du Nord-Kivu a publié lundi un rapport accablant sur les massacres perpétrés dans cette province de l’est de la République démocratique du Congo entre janvier et mai 2025, attribuant la responsabilité de ces tueries aux rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise (RDF).
Selon ce document, plus de 10 000 civils ont été tués dans les zones sous contrôle de la rébellion. Le rapport, présenté comme provisoire, répartit ce bilan macabre de la manière suivante : En territoire de Rutshuru : environ 200 personnes tuées, 76 victimes recensées à Masisi, à Goma et ses environs près de 9 600 morts.
Dans d’autres zones non documentées plusieurs cas signalés, sans données chiffrées précises.
La société civile appelle la communauté internationale notamment l’ONU, l’Union européenne et les partenaires régionaux à s’assurer que les initiatives de paix en cours ou futures ne se traduisent pas par une impunité des auteurs de ces crimes graves, également constatés dans les provinces du Sud-Kivu et de l’Ituri.
Malgré les multiples efforts diplomatiques engagés à l’échelle internationale, les combats se poursuivent sur le terrain entre les rebelles du M23/AFC et la coalition des Forces armées de la RDC (FARDC) et des milices d’autodéfense Wazalendo.
Hugo Matadi