Le porte-parole de l’armée sud-soudanaise, le général de division Lul Ruai Koang, a annoncé mercredi le déploiement de 750 éléments à l’Est de la RDC.
Ces militaires vont arriver « dès que possible » dans le cadre de la Force régionale de l’EAC, décidée conformément au processus de Nairobi.
Les armées du Kenya, Burundi et de l’Ouganda ont déjà foulé le sol congolais pour la même raison : défaire les groupes armés, notamment le M23, et assurer la sécurité des populations civiles.
C’est ce qu’a rappelé le président Salva Kiir au cours d’une cérémonie militaire mercredi à Juba. Il a dit avoir confié à ses troupes la mission de « maintenir l’ordre » et de « protéger les civils et leurs biens ».
Pour mener à bon port cette mission, les 750 militaires sud-soudanais attendus en RDC, se sont entraînés six mois durant.
L’Est de la RDC est en proie à l’insécurité à cause de l’activisme des groupes armés dont le plus en vue ces derniers mois est le Mouvement du 23 mars (M23). Ce groupe rebelle s’est « officiellement retiré groupement Kibumba », se disant résolument engagé pour le rétablissement de la paix au pays.
Ce retrait, c’est du « leurre » aux yeux de l’armée congolaise. Déjà, en début de cette semaine, les M23 ont été accusés d’attaquer certaines positions des FARDC.
Ce groupe rebelle contrôle une bonne partie du territoire de Rutshuru dans le Nord-Kivu. Leur prochaine cible serait le territoire de Nyiragongo.
Laurent Omba