Il y a deux ans depuis qu’était assassiné Luca Attanasio, ambassadeur de l’Italie en RDC à l’âge de 43 ans dans une ambuscade tendue contre le convoi du Programme alimentaire mondial (PAM) dans lequel il voyageait sur l’axe routier Goma-Rutshuru. Ont également été tués lors de l’attaque, un officier de la police militaire italienne, Vittorio Iacovacci, 30 ans, et Mustafa Milambo, 56 ans, un chauffeur congolais.
L’attaque serait une tentative d’enlèvement, selon les responsables du parc national des Virunga, situé près du site de l’attaque.
L’événement s’était produit l’avant-midi près d’un endroit appelé Kanyamahoro, en territoire de Nyiragongo, au nord de Goma.
Les assaillants, au nombre de 6 et munis de 5 armes de type AK47 ainsi que d’une machette, ont procédé par des tirs de sommation avant d’obliger les occupants des véhicules à descendre et à les suivre dans le fin fond du Parc et ce, après avoir abattu l’un des chauffeurs afin de créer la panique, avait expliqué un communiqué du gouvernement.
Il y a quelques jours, le tribunal militaire qui juge à Kinshasa les assassins présumés de l’ambassadeur d’Italie a estimé mercredi dernier être « suffisamment éclairé » après quatre mois d’instruction et décrété la fin des débats.
Le réquisitoire du ministère public et les plaidoiries de la défense auront lieu à la prochaine audience, fixée au 1er mars, a déclaré le major-magistrat Freddy Eume, président du tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe .
Fidèle Kitsa