La Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme (VSV) s’inquiète de la détention prolongée du général Denda Bobunda Zéphirin et des violations de ses droits fondamentaux. Lors d’une tribune de presse organisée avec sa famille, l’ONG a dénoncé les conditions de détention de cet officier des Forces armées de la RDC (FARDC), détenu depuis le 7 septembre 2023 à l’État-Major de renseignement militaire (EX-DEMIAP) après son rapatriement d’Angola.
Selon Prince Denda, fils aîné du général, son père avait été rapatrié avec deux autres militaires congolais et deux Angolais. Aux dernières nouvelles, les deux militaires congolais détenus avec lui seraient décédés, tandis que l’état de santé du général se serait gravement détérioré.
« Les droits à la vie, à l’accès aux soins médicaux et aux visites d’un avocat et des membres de sa famille sont garantis par la Constitution de la RDC et les instruments juridiques relatifs aux droits humains au niveau régional et international », a rappelé Irène Monama, première directrice exécutive adjointe de la VSV.
D’après les informations fournies par la VSV, le général Denda Bobunda est accusé de préparer un coup d’État contre les institutions en place. Pourtant, il n’a jamais été présenté devant une juridiction compétente.
Face à cette situation, l’ONG appelle les autorités congolaises à garantir un procès équitable à l’officier s’il existe des charges sérieuses contre lui.
« Il serait préférable que les autorités congolaises en général, et judiciaires en particulier, le présentent devant une juridiction compétente », a insisté la VSV.
L’organisation des droits de l’homme demande ainsi au gouvernement de respecter les procédures légales et de garantir les droits fondamentaux du général Denda Bobunda.
Jevic Ebondo