Le gouvernement congolais a exigé l’application du droit international humanitaire pour le retour sécurisé des éléments des FARDC et des cadres politiques réfugiés dans les locaux de la Monusco à Goma.
C’était lors d’un échange entre la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka et la cheffe de la Monusco, Bintou Keita, le mardi, en présence du vice-Premier premier ministre et ministre de l’Intérieur, du vice-ministre de la Défense et des Affaires étrangères.
Les deux parties ont 87.000dénoncé l’occupation illégale du Nord-Kivu par l’armée rwandaise et le M23 qui selon elles, aggrave la crise humanitaire, nécessitant une réponse rapide.
Abordant la question liée à la libération du personnel politique et militaire, le Gouvernement a insisté sur le droit international humanitaire qui doit être appliqué.
Par rapport à l’accès humanitaire priorisé, des avancées ont été enregistrées sur la mise en place d’un couloir humanitaire pour venir en aide aux déplacés dans des conditions précaires.
Le Cheffe du Gouvernement congolais est resté alignée sur les directives du Président Félix Tshisekedi pour restaurer l’intégrité territoriale et répondre aux besoins sécuritaires et humanitaires.
Elle a saisi l’occasion pour appeller à une mobilisation collective afin de faire face à cette épreuve que traverse le pays pour le moment et « assurer un avenir stable et prospère à la RDC. »
Des centaines de militaires des FARDC et leurs alliés Wazalendo seraient réfugiés dans ce camp. Pour le moment, les relations entre la Monusco et les M23 sont tendues.
Une centaine de personnes ont manifesté le lundi dernier à Goma devant les bases de la mission onusienne alors que la ville est sous contrôle du M23 depuis plus de trois semaines demander son départ tout comme celui des autres forces internationales. Mais aussi l’évacuation d’urgence des militaires de l’armée congolaise qui se seraient refugiés dans les sites de la Monusco.
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