Le swahili est désormais la langue la plus couramment utilisée dans les prisons militaires congolaises, notamment à la DEMIAP et à la prison de Ndolo, à Kinshasa. C’est ce qu’affirme l’expert militaire Jean-Jacques Wondo dans un message publié dimanche sur le réseau social X (anciennement Twitter), en s’appuyant sur sa propre expérience en détention.
« Le swahili devient la langue usuelle dans les cachots de la DEMIAP et à la prison de Ndolo », a-t-il écrit, ajoutant que « 70 % des officiers supérieurs et généraux détenus seraient originaires des provinces swahilophones ».
« Le lingala est la langue des FARDC. Pour mieux communiquer, j’apprenais le swahili », poursuit l’ancien pensionnaire de la prison militaire de Ndolo.
Cette déclaration intervient quelques jours après la sortie médiatique du général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de la RDC, qui a rejeté vendredi soir, sur la RTNC, les rumeurs selon lesquelles les officiers originaires du Katanga, où le swahili est largement parlé, feraient l’objet d’interpellations ciblées.
Jevic Ebondo