« Les codes secrets de Mamadou Ndala ». Tel est l’intitulé de la nouvelle pièce de théâtre conçue en l’honneur de ce colonel congolais, mort dans une ambuscade il y a de cela 10 ans.
Cette pièce de théâtre, parue aux éditions « Songa Ngangu », est l’œuvre de l’écrivain congolais Jephté Mbangala.
La pièce s’étend sur 161 pages et prédit la fin imminente de l’activisme des groupes armés à l’Est de la RDC, qui dure depuis environ trois décennies.
« C’est une première dans la littérature congolaise. Notre vaillant soldat aurait légué de mystérieux codes compris dans une cartographie militaire pour exterminer les groupes rebelles qui sèment la désolation dans l’Est de notre pays. Scène après scène, le lecteur est plongé dans cet univers militaire. Après le baptême de cet ouvrage, je compte le faire jouer sur scène et même l’adapter au cinéma après l’avoir fait traduire en Swahili et Lingala », a confié l’auteur dans un entretien avec l’Agence congolaise de presse (ACP).
Mardi 2 janvier 2024, la RDC avait commémoré le dixième anniversaire de l’assassinat de Mamadou Ndala fait général d’armée à titre posthume.
Né le 8 décembre 1978 à Ibambi, dans le territoire de Wamba (ex-Province Orientale), Mamadou Ndala fût colonel des FARDC présenté comme l’incarnation du patriotisme congolais.
Formé par des instructeurs belges, angolais, américains et chinois, il a assumé les fonctions de commandant de 42e bataillon des commandos des Unités de réaction rapide des FARDC.
Il doit sa célébrité à des victoires éclatantes sur les combattants du M23, un mouvement rebelle qui a encore surgi à l’Est de la RDC, et qui bénéficie du soutien du Rwanda.
Mamadou est mort calciné dans sa Jeep avec deux de ses gardes du corps, après une embuscade tendue, par les rebelles ougandais « ADF-Nalu » à 10 kilomètres de Beni, au Nord-Kivu.
Giscard Havril Mane