Les ministres des Affaires étrangères des deux pays en crise se sont donné rendez-vous le 12 octobre dernier à Luanda, pour un énième round de négociation.
Si certaines sources évoquent un accord trouvé entre les deux pays, la ministre des Affaires étrangères de la RDC essaie de temporiser.
Accompagnant le ministre des Affaires étrangères du Libéria jeudi chez Félix Tshisekedi, Thérèse Kayikwamba préfère parler d’un « pas important dans la reconnaissance mutuelle des griefs des uns et des autres ».
« Ce qui a été publié n’était qu’un compte-rendu. On ne peut pas parler d’un accord derrière les portes fermées », a-t-il assuré.
La RDC s’est engagé à neutraliser les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé formé d’anciens génocidaires. En échange, le Rwanda devrait retirer ses hommes dans l’est du pays. Selon les experts de l’ONU, ils seraient entre 3000 et 4000 les militaires rwandais qui combattent sous la tunique du M23. Ce dernier occupe des pans entiers des territoires du Nord-Kivu depuis bientôt trois ans.
L’unique point d’achoppement entre Kigali et Kigali demeure dans l’opérationalisation de ces engagements. Alors que le gouvernement congolais souhaite une action simultanée de part et d’autre, le gouvernement rwandais, lui, souhaite que tout commence par la neutralisation des FDLR, c’est alors qu’il pourrait retirer ses hommes après une évaluation de l’action congolaise.
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