Dans un communiqué vendredi 08 août, les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé une série d’assassinat en masse de civils par la coalition rebelle M23/AFC dans les zones sous leur occupation.
L’armée dresse un bilan de plus de 80 civils tués en date du 4 août 2025 au village de Nyabarongo, dans la chefferie de Buhavu, territoire de Kalehe dans la province province du Sud-Kivu.
Ces nouvelles tueries s’ajoutent à d’autres incidents signalés depuis la résurgence de ce mouvement rebelle, également accusé d’exécutions sommaires.
L’armée loyaliste indique en outre, qu’en date du 24 juillet 2025, six civils, dont deux mineurs ont été abattus à Lumbishi, toujours dans la chefferie de Buhavu, sous prétexte de résistance à la confiscation d’armes et de munitions.
« Ces ennemis de la paix ont successivement assassiné délibérément des civils dans l’espace sous leur occupation. En date du 4 août 2025, plus de 80 personnes ont été lâchement abattues au village de Nyabarongo, et le 24 juillet 2025, six civils, parmi lesquels deux mineurs, ont été froidement exécutés à Lumbishi », lit-on sur un communiqué signé par le Major Nestor Mavudisa Kamba Mayoyo, porte-parole de la Troisième Zone de défense.
Pour les FARDC, ces assassinats ciblés constituent une violation flagrante des droits humains et un affront à la paix. Elles dénoncent par ailleurs le recrutement forcé de jeunes, y compris de mineurs, par le M23/AFC, qualifié de crime imprescriptible.
La situation sécuritaire au Sud-Kivu continue de susciter beaucoup d’nquiétudes depuis la prise de Bukavu et certaines localités par les rebelles. Les organisations de défense des droits humains, ne cessent d’appeler à des actions concrètes pour mettre fin à ces violences et protéger les civils.
Alors que la déclaration de principes signée à Doha prévoit également un cessez-le-feu, des sources locales signalent la reprise des combats sur plusieurs lignes de front.
Hugo Matadi