Sous la médiation de Donald Trump, les présidents congolais et rwandais ont signé ce jeudi l’accord de paix considéré comme « historique ».
Cet accord vient entériner celui signé fin juin par les ministres des Affaires étrangères de deux pays.
Le président américain qui se vante d’avoir mis un terme à 30 ans de conflits dans l’est de la RDC, a affiché un grand optimisme.
« Nous avons essayé de faire quelque chose. Aujourd’hui, nous réussissons », a déclaré le président américain.
Et d’ajouter :
« Paul Kagame et Félix Tshisekedi ont passé beaucoup de temps à se battre et s’entretuer mais ils s’aiment. »
Mais cet amour ne s’est pas traduit en tout cas dans les gestes. Les deux présidents ne se sont pas fixés les regards. Ils n’ont pas non plus offert aux caméras du monde entier une poignée de main habituelle en pareilles circonstances.
Aussi, contrairement à Trump, les deux présidents se sont montré très prudents.
« La RDC prend l’engagement solennel en toute sincérité de mettre en œuvre toutes ses obligations qui découlent de cet accord (…) nous espérons que le Rwanda Rwanda fera preuve du même sérieux », a déclaré Félix Tshisekedi.
Pour sa part, Paul Kagame a averti que si cet « accord venait à échouer, la responsabilité n’en reviendrait pas au président Donald Trump, mais à nous ».
En effet, le plus dur reste l’application sur le terrain de cet accord qui doit commencer par le retrait des troupes rwandaises dans l’est du pays et la neutralisation, par la RDC, des rebelles rwandais des FDLR.
Ces derniers jours, malgré l’imminence de cet accord, les affrontements sont signalés autour de la ville d’Uvira, dans le Sud-Kivu.
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