Il y a disparité entre les effectifs déclarés et ceux opérationnels dans la 3e zone de défense et de la 31e région militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), dans la province de la Tshopo, a révélé au conseil des ministres, le vice-Premier ministre en charge de la Défense, Jean-Pierre Bemba.
Le contrôle des effectifs de l’armée est initié par l’Inspection générale de l’armée qui tient à se faire une idée sur le nombre réel des FARDC.
« Le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et anciens combattants a porté à la connaissance du Conseil les informations suivantes : la poursuite du contrôle biométrique dans la 3ème zone de Défense : à ce jour, ce contrôle tend à démontrer la disparité entre les effectifs déclarés et ceux réellement opérationnels. Le rapport sera fonction de la consolidation des données obtenues et de la prise en compte des retardataires ainsi que des absents justifiés lors du passage », indique le compte rendu de la réunion.
Et d’ajouter:
« Ce contrôle vise la maîtrise des effectifs ; l’envoi à la Justice militaire des dossiers des fournisseurs suspectés de détournements à la suite d’une enquête déclenchée sous sa direction afin de décourager les mauvaises pratiques et redresser la gestion des approvisionnements. En effet, ces derniers ne parvenaient pas à fournir les services au prorata des montants perçus ».
Le contrôle initié par la haute hiérarchie de l’armée et du commandant suprême intervient après nombreuses réformes mises en place par l’Etat en vue de requinquer l’armée loyaliste pour sa montée en puissance. C’est notamment la loi sur la programmation militaire, la politique nationale de défense, etc.
À ce jour, le pays qui fait face à plusieurs défis sécuritaires dans plusieurs zones de son territoire a besoin d’une armée mieux maîtrisée, formée et équipée afin de bouter hors d’état de nuire tous ses ennemis.
Giscard Havril Mane






