L’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) veut avancer l’alphabétisation en RDC. Pour ce, faire l’agence onusienne a les approches qui font la promotion de l’alphabétisation aussi bien au pays que dans le reste du mondee.
C’est ce qu’a indiqué Saip Sy, chef de la section éducationnelle et représentant du Directeur-pays de l’UNESCO en RDC au cours de l’atelier d’évaluation des recommandations de l’édition 2021 de la Journée internationale de l’alphabétisation.
Cet atelier se tient depuis mardi au Cercle Elaïs de Kinshasa. L’an dernier, le thème de la Journée internationale de l’alphabétisation a porté sur : « L’alphabétisation dans un monde numérique ».
« C’est un thème choisi à cause de la crise engendrée par la pandémie de la Covid-19 en 2020 qui avait provoqué une perturbation impressionnante sur l’apprentissage des adultes, jeunes et des enfants », a contextualisé Saip Sy.
L’atelier de Kinshasa est l’occasion pour les participants d’examiner les résultats atteints dans la source ainsi que les contraintes majeures dans le développement de l’alphabétisation en RDC.
« Pour faire avancer l’alphabétisation, en tant que grand partenaire de l’apprentissage tout au long de la vie et du programme de développement durable à l’horizon 2030, l’UNESCO a les approches qui font la promotion de l’alphabétisation partout dans le monde en mettant l’accent sur les jeunes et les adultes », a fait savoir le chef de la section éducationnelle de l’UNESCO.
De son avis, les défis pour relever l’alphabétisation en RDC ne se situent pas seulement au niveau de l’aspect, mais aussi dans les domaines de la qualité, de l’éducation, de la formation et dans la gouvernance du sous-secteur.
A l’occasion de l’ouverture de l’atelier du Cercle Elaïs, l’UNESCO a renouvelé sa disponibilité et son engagement à consolider les acquis de l’éducation et de la formation de qualité des jeunes notamment des femmes.
En RDC, le taux d’analphabétisme est resté élevé à l’instar de beaucoup de pays africains. Il est estimé à 30,3%, dont 17,5% pour les hommes et 42,8% pour les femmes.
DM