Le gouvernement, à travers le ministère des finances, a lancé ce lundi le début des négociations au tour du financement du projet « Avenir » qui vise une autonomisation par la valorisation de l’entrepreneuriat agro-pastorale sensible à la nutrition et résilient.
Le coût global de ce projet de 7 ans est de 213 millions de dollars et va être exécuté à partir de 2023 dansquatre provinces pilotes : Kikwiti, Kwango, Mai-Ndombe et Kongo Central.
Les petits producteurs le long des chaînes valeurs agricoles sont les principaux cibles du projet Avenir.
Outre le Fonds international de développement agricole (FIDA), Kafi et l’Agence française de développement vont aussi financer ce projet sous forme de don et de prêt. Le gouvernement congolais va participer sous forme d’exonération.
« Quant au critère de sélection, le FIDA va plus privilégier la candidature des jeunes et des femmes » , a indiqué Dr Valantine Achancho, directeur-pays de FIDA.
De son côté, Clément Mbikayi, Coordonnateur adjoint à la Cellule de suivi des projets- programmes financés par les bailleurs des fonds, a indiqué que le projet Avenir s’inscrit dans le cadre du programme de développement des 145 territoires du gouvernement.
» Comme d’autres projets, Avenir de Fida vient justement accomplir ou encore accompagner les efforts du chef de l’État pour le développement de nos territoires », a martelé Clément Mbikayi.
Le FIDA exécute d’autres projets de développement dans les provinces de Maniema, les trois Kasaïs et le Nord Kivu.
Hugo Matadi