Dans un communiqué jeudi 11 janvier à Lubumbashi, le réseau des Commissions justice et paix de l’église Catholique du Haut-Katanga (CJP) a dénoncé plusieurs violations des droits de l’homme commises dans l’espace Grand Katanga par les hommes en uniformes.
« Le réseau CJP du Grand Katanga exprime ses vives inquiétudes au sujet des actes d’intolérance politique caractérisés principalement par des menaces, intimidations, arrestations arbitraires et enlèvements de paisibles populations civiles, particulièrement des jeunes et des opposants politiques perpétrés par des hommes en tenue militaire ou policière, dans les villes et territoires de l’espace Grand Katanga sans que les autorités politico-administratives ne donnent une réaction appropriée », a déclaré l’abbé Benoit Mukwamba, secrétaire exécutif des Commissions justice et paix de l’espace Grand Katanga.
Cette structure a par la même occasion invité le président de la République de « démilitariser » le Grand Katanga, quelle estime « surmilitarisée ».
L’autre recommandation a été adressée à l’auditeur général des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo), qui, selon eux, doit se saisir des cas infractionnels dont sont auteurs les militaires et policiers déployés dans cette partie du pays.
Avant la fin de l’année dernière, Fulgence Muteba, l’archevêque de Lubumbashi avait dénoncé de menaces de la part des personnes non autrement identifiées qui, à travers des messages relayées dans les réseaux sociaux, promettaient de s’attaquer non seulement aux infrastructures de l’Église catholique mais aussi aux membres du clergé.
Le prélat catholique avait à cet effet, invité à la prudence les fidèles catholiques dans son diocèse.
Giscard Havril Mane