Un atelier de renforcement de capacité des assistants psychosociaux et infirmiers titulaires des zones de santé de Dibaya, Tshikaji et Lukonga sur la prise en charge des survivantes des actes d’exploitation et abus sexuels a été organisé vendredi à Kananga par l’organisation Enfant-Avenir appuyée par les Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA).
L’objectif est d’apporter une réponse appropriée aux incidents de ces actes dans la communauté affectée et, de réduire le taux des risques d’actes d’exploitation et d’abus sexuels, indique Jacques Kapanga, coordonnateur intérimaire de Enfant-Avenir ONG.
Des participants à l’atelier d’un jour ont les stratégies de prise en charge correcte d’une survivante.
« Quand nous accueillons des survivantes, nous devons les mettre en confiance pour qu’elles nous relatent correctement comment les faits se sont produits, intervient l’étape de conseil et celle des soins » a rapporté un infirmier venu de la zone de santé de Tshikaji.
Des organisateurs ont manifesté leur satisfaction. Ils estiment que ce renforcement des capacités va palier aux difficultés constatées dans la prise en charge des survivantes.
Les zones de santé invitées à cet atelier, bénéficient des intrants et autres accompagnement médicaux des organisateurs pour exécuter les tâches leurs confiées.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’exécution du projet axé sur la protection contre l’exploitation et abus sexuels orienté vers l’objectif de « zéro cas de violences sexistes et pratiques néfastes » d’ici 2030.
Bernard Padikuba