Dans le cadre de la campagne nationale « Mieux vivre ensemble », le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme BCNUDH a organisé ce vendredi un atelier de sensibilisation à l’intention des journalistes, axé sur le rôle des médias dans la lutte contre les discours de haine, le tribalisme, la désinformation et les contenus discriminatoires à l’ère du numérique.
Cette activité, qui a connu la participation du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication CSAC et de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), visait à renforcer la responsabilité éthique des professionnels des médias, tout en promouvant une culture de paix, de diversité et d’inclusion dans les pratiques journalistiques, dans un contexte de montée inquiétante des discours haineux menaçant la cohésion sociale.
Pour Bruno Mbolison, vice-président du CSAC, cet atelier tombe à point nommé. Il a en effet annoncé que l’organe de régulation des médias s’apprête à lancer une campagne nationale sur la cohésion :
« Le pays fait face actuellement à un degré exponentiel de discours de haine. Et ces discours passent la plupart du temps dans les médias. Raison pour laquelle le CSAC prévoit de lancer dans les prochains jours une campagne médiatique sur la cohésion nationale », a-t-il déclaré.
Lancée le 5 mai dernier, la campagne « Mieux vivre ensemble » a déjà permis de sensibiliser plus de 15 millions de Congolais, tant à l’intérieur du pays que dans la diaspora. Grâce à une stratégie multicanale combinant supports traditionnels et numériques, elle a touché un public large et diversifié.
Dieumerci Diaka