La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) a condamné les affrontements survenus lundi entre les étudiants de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA) et la Police nationale congolaise. Selon le bourgmestre de la commune de Barumbu, ces violences ont fait trois blessés parmi les étudiants et causé des dégâts matériels.
Face à cette situation, la NSCC appelle les autorités judiciaires à ouvrir une enquête afin d’éclairer l’opinion sur les circonstances exactes de ces heurts.
Le coordonnateur de la NSCC, Jonas Tshiombela, a insisté sur l’importance de préserver la stabilité nationale, rappelant que la priorité du moment reste la crise sécuritaire dans l’Est du pays, où la République démocratique du Congo fait face, selon lui, à une agression menée par le Rwanda, l’Ouganda et le Kenya.
« Nous appelons tout le monde au calme. Ce n’est pas le moment de perturber davantage la quiétude des Congolais alors que nous faisons face à une agression extérieure. Nous devons éviter d’allumer d’autres foyers de tensions entre étudiants et forces de l’ordre », a-t-il déclaré.
D’après certaines sources, l’origine des tensions serait liée à un contrôle du paiement des frais académiques. Mécontents, des étudiants auraient alors saccagé plusieurs biens, provoquant l’intervention des forces de l’ordre pour rétablir le calme.
La NSCC exige des investigations approfondies pour établir les responsabilités.
« J’invite les autorités judiciaires, en collaboration avec la société civile, à mener une enquête afin de faire toute la lumière sur ces événements », a insisté Jonas Tshiombela.
L’organisation attend désormais une réaction des autorités compétentes pour clarifier cette affaire.
Hugo Matadi