Un sit-in des agents et cadres de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), devant le siège de cette régie financière, « a été réprimé de manière sauvage » par la police la semaine dernière.
Les manifestants réclamaient l’amélioration des conditions de travail.
Dans un communiqué mardi, l’ONG La voix des sans voix pour les droits de l’homme a dénoncé et rappelé que la liberté de manifestation est garantie par la Constitution de la RDC et les instruments juridiques régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme.
« La direction de la DGRK ferait mieux de dialoguer avec ses agents pour une solution durable en lieu et place de recourir aux méthodes fortes et répressives qui ne riment pas avec le fonctionnement normal d’un Etat de droit », a conseillé la VSV, non sans condamner la violence avec laquelle la manifestation a été réprimée.
L’ONG a fait savoir que certains manifestants ont été blessés pendant que d’autres (notamment Joseph Nanu Eliwo Mikeli) ont été menacés de mort par un numéro de téléphone non-indentifié.
Elle a de ce fait exigé l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur cette répression « violente » et « interpellation brutale » des agents et cadres de la DRK.
Pour la VSV, il incombe à la DGRK de prendre en charge les soins médicaux de toutes les victimes de la répression.
Yvette Ditshima