Après deux ans d’arrêt, Sammih Jammal, patron de Samibo SARL, a annoncé, mardi 2 août, la reprise des travaux de montage des maisons préfabriquées au camp militaire Tshashi.
«Nous allons monter 90 maisons au Camp Tshatshi. Nous ne ferons même pas deux mois pour les terminer», a-t-il rassuré. Et de révéler: «Après cette étape du camp militaire Tshatshi, je vais immédiatement me consacrer aux travaux de Mbuji-Mayi et Kananga». Pour amorcer les travaux dans le Kasaï, Jammal a dit attendre le deuxième versement de la part du gouvernement.
Par ailleurs, le patron de Samibo a indiqué: «Il y a presque 400 ou 500 conteneurs qui sont arrivés en Angola et en Tanzanie, puisque j’ai le monopole dans ce secteur à travers la RDC, le Congo-Brazzaville et l’Angola. J’ai passé près de deux ans en prison, je ne sais pas si ces articles commandés ont été volés. Je ne le souhaite pas. J’ai envoyé dans chaque pays 167 conteneurs. Avec la deuxième société, j’ai payé un acompte de 200.000 dollars».
Signifions que cette annonce du patron de Samibo est intervenue quelques semaines après son acquittement. Deux ans durant, il a été poursuivi, ensemble avec Vital Kamerhe, alors Directeur de cabinet du Président de la République, et Jeannot Muhima, pour détournement des fonds publics destinés à la construction des maisons préfabriquées pour des militaires du Camp Tshatshi.
L’annonce fait également suite à la menace des autorités tanzaniennes de vendre aux enchères les maisons préfabriquées commandées par la RDC et bloquées depuis 2020 au port de Dar-Es-Salaam, faute d’honorer les droits de douane ainsi que d’importants frais d’entreposage et de pénalité.
Yvette Ditshima