Des bureaux de police, des véhicules abandonnés, quelques kiosques commerciaux, des cabines téléphoniques ont été sommés de déguerpir.
Selon plusieurs sources recoupées sur place, cet espace aurait été vendu à un sujet libanais.
Ce dernier affirme même détenir un certificat d’enregistrement. Une déclaration qui laisse sans voix les occupants actuels.
« Nous sommes surpris de voir quelqu’un acheter ce rond-point. On ne sait même pas ce qu’il compte en faire. Nous demandons aux autorités de s’impliquer dans cette situation », confie une tenancière de kiosque, sous anonymat.
Rachel Banyamo, cheffe du quartier Commerce dans la commune de la Gombe, se dit elle aussi surprise. « Pour acheter un espace, il faut d’abord passer par le bureau du quartier. Ce sujet libanais n’a consulté ni nous, ni même la commune », déplore-t-elle.
Cette situation intervient alors que l’hôtel de ville de Kinshasa est en pleine campagne des démolition des habitations construites sur des emprises publiques ou dans des lits des rivière.
Jevic Ebondo