Les images vidéos font le tour des réseaux sociaux. Elles sont tournées par les éléments de la police criminelle qui ont fait incursion, dimanche, dans une résidence privée dans la commune de Ngaliema où se pratiquerait une «partouse», généralement défini comme une partie de débauche au cours de laquelle les participants s’échangent des partenaires et se livrent à des activités sexuelles collectives et simultanées.
Quelque temps après cette interpellation, un certain Gaby Bembiyamboka, la cinquantaine, parmi les interpelés, est décédé.
Selon la thèse de la police criminelle, il aurait connu une crise cardiaque. Mais d’après les interprétations, l’homme, identifié comme un chauffeur de la MONUSCO, a trouvé la mort des suites de coups reçus de la police. Dans les images, l’on peut voir évidemment des gonflements au niveau du visage et de la tête de l’infortuné. Il aurait ainsi était victime d’une hémorragie interne.
D’autres éléments qui ont scandalisé dans ces vidéos, c’est le fait de filmer des femmes « prostituées» trouvées sur place. Elles étaient sommées à la fois de décliner leur identité et de se dénuder.
C’est un nouveau scandale impliquant la police criminelle déjà épinglée dans plusieurs cas d’abus.
En décembre 2021, Olivier Mpunga Tshimanga, un homme âgé de 32 ans, a été retrouvé sans vie, avec des lésions, la matinée du jour suivant son arrestation pour vol présumé d’un véhicule, dans l’un des cachots de la Direction générale des renseignements et services spéciaux (DGRSP) de la police nationale congolaise (PNC) communément appelé «IPKIN». Quatre policiers de cette unité impliqués dans cette affaire ont été condamnés le mois dernier à perpétuité par la Haute cour militaire pour tortures.
L’année dernière, c’est encore un jeune étudiant qui a été retrouvé mort dans les mêmes locaux avec des signes de torture.
La rédaction