Le ministre des Droits humains, Albert-Fabrice Puela, s’est rendu ce weekend à Boma et à Muanda, dans la province du Kongo Central, où ont été signalé des cas de viol sur mineures ainsi que d’exploitation et abus sur des enfants.
À Boma, le ministre a salué vendredi la diligence des cours et tribunaux pour avoir jugé en flagrance le nommé Jean-Pierre Mbumba dans une scandaleuse affaire qui a défrayé la chronique ces derniers jours.
Pierre Mbumba, 68 ans, présumé chef spirituel d’une secte dans le village Kibota-Sanzu, a été condamné à 20 ans d’emprisonnement pour séquestration d’une trentaine d’enfants.
Il lui est reproché de soumettre des enfants – certains livrés par leurs propres parents – à des travaux forcés et d’autres formes d’esclavage relevant purement de la traite des personnes.
Le ministre des Droits humains était accompagné du conseiller technique de l’Organisation international des migrations (OIM), Ely Telo.
Samedi, à l’étape de Muanda, ayant été alerté de la récurrence des cas de viol sur mineures, le ministre Puela a rencontré l’administrateur du territoire avec tous ses collaborateurs de conseil sécurité.
L’objectif de la rencontre a été de sensibiliser sur la gravité des infractions liées aux violences basées sur le genre pour actionner les mécanismes de répression prévus par le droit congolais en la matière.
Le ministre des droits humains a également visité un orphelinat qui abrite une dizaine de garçons victimes de la même situation en vue de leur prochaine réinsertion en famille.
Djo Kabika