C’est peut-être le racket de l’année. Plus de mille personnes auraient été extorquées par un certain Ramazani qui se serait fait passer comme un cadre au ministère des Droits humains.
La plupart de ces personnes disent avoir remis de l’argent à un certain Ramazani en échange des affectations dans différents services du ministère.
« Il y a ceux qui lui auraient donné 50 dollars, d’autres plus de 100 dollars. Il y en a même qui auraient versé plus de 270 dollars », rapporte un membre du cabinet du ministre Albert Puela.
Ce dernier a, dans un communiqué parvenu à Infos.cd ce samedi, déploré le fait que « certaines personnes profitent de l’ignorance ou de l’état nécessiteux des autres compatriotes pour leur extorquer de l’argent ou autres biens en échange d’un engagement ou d’un enrôlement dans un structure étatique ».
Le ministre a fait cette mise au point alors que certaines victimes de ce racket s’en prennent à lui.
Promettant de diligenter une « enquête minutieuse en vue de débusquer tous les mafieux et fauteurs de troubles qui, du reste, ne relèvent pas des structures du ministère des Droits humains », Fabrice Puela encourage les victimes à saisir les instances judiciaires compétentes pour obtenir réparation.
Des cas d’escroquerie au nom d’une embauche dans des services publics sont très fréquents au pays. Mais celui de ce Ramazani, s’il est confirmé, paraît spectaculaire, vu le nombre de victimes.
Infos.cd